The Take Over
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

The Take Over

La guilde TheTakeOver
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -29%
PC portable Gamer ERAZER DEPUTY P60 – ...
Voir le deal
999.99 €

 

 Histoire sur le manga Naruto.

Aller en bas 
2 participants

Avez aimez en voulai vous d'autre ?
Oui, j''aime bien
Histoire sur le manga Naruto. Vote_lcap33%Histoire sur le manga Naruto. Vote_rcap
 33% [ 1 ]
Oui, mais autre que sur Naruto
Histoire sur le manga Naruto. Vote_lcap67%Histoire sur le manga Naruto. Vote_rcap
 67% [ 2 ]
Oui, mais moin long
Histoire sur le manga Naruto. Vote_lcap0%Histoire sur le manga Naruto. Vote_rcap
 0% [ 0 ]
Non,j''aime pas les grandes lecture
Histoire sur le manga Naruto. Vote_lcap0%Histoire sur le manga Naruto. Vote_rcap
 0% [ 0 ]
Non, j''aime pas les histoire
Histoire sur le manga Naruto. Vote_lcap0%Histoire sur le manga Naruto. Vote_rcap
 0% [ 0 ]
Total des votes : 3
 

AuteurMessage
Piaff
Langue de serpent
Langue de serpent
Piaff


Sexe : Masculin Messages : 1221
Date d'inscription : 16/08/2010
Age : 32
Localisation : [77] Seine et marne (France)

Histoire sur le manga Naruto. Empty
MessageSujet: Histoire sur le manga Naruto.   Histoire sur le manga Naruto. Icon_minitimeLun 24 Jan - 0:44

Pendant les temps libre entre chaque cour j'imagine et j'ecrit ca use du papier et de l'encre mais le temps passe plus vite la journée.


Après sa défaite contre Sasuke, Naruto est recueilli par trois ninjas et ne rentre jamais à Konoha. 3 ans plus tard, il cherche à s'infiltrer dans Konoha pour y trouver des informations sur l'Akatsuki.

Sasuke se releva lentement, le regard fixé sur Naruto, étendu sans connaissance devant lui, puis il s'élança brusquement, traversant rapidement la rivière et s'enfonçant dans les bois. Mais il ne vit pas les trois ninjas assis en haut de la corniche.

- Un combat plutôt intéressant non ?
- Bof... J'ai juste vu deux excités se jeter dessus en hurlant.
- Euh, on devrait peut-être aller l'aider ?
Ils s'élancèrent et atterrirent à côté de Naruto, la seule kunoichi du groupe commençait à l'examiner lorsqu'elle releva brusquement la tête.
- Quelqu'un arrive sur nous à grande vitesse !
- OK, on déménage, vite !

Celui qui venait de parler prit rapidement Naruto sur son dos et le groupe s'élança, descendant la rivière.

*****

- On y est presque, s'écria Pakkun.
Kakashi accéléra et déboucha sur une grande cascade, il s'arrêta scrutant les environs:
- Tu es sur que c'était là ?
- Oui mais avec cette pluie, j'ai perdu leurs odeurs.
Kakashi fronça les sourcils puis son regard fut attiré par le bandeau frontal de Sasuke qui traînait par terre
- ... tu es sur de ne pas pouvoir retrouver leurs odeurs ?
- Non mais par contre, je sens d'autres odeurs ici, là où était le corps de Naruto, trois autres odeurs
L'Akatsuki, pensa Kakashi.[/i]

*****

Naruto se réveilla deux heures plus tard, il ouvrit doucement les yeux puis se redressa brusquement en s'écriant " SASUKE ! "
- Doucement, tu vas rouvrir tes blessures.
Naruto s'aperçut alors qu'il n'était plus vers la cascade mais dans une clairière, puis il examina la kunoichi qui venait de lui parler, elle avait à peu près son âge, de longs cheveux châtains et un regard espiègle. Elle sourit en le voyant la dévisager.
- Salut, je m'appelle Jihi.
- Puisqu'on en est aux présentations, je m'appelle Rui.
Rui était lui aussi de son âge, cheveux bruns, de taille moyenne et portait deux wakizashi à sa ceinture.
- Quand à moi, je m'appelle Saidai.
Saidai semblait un petit peu plus âgé que ses deux compagnons, très trapu, il dégageait une très forte impression de puissance malgré sa petite taille.
*****

3 ans plus tard



Rui se leva, regarda Jihi et Saidai dormir puis sauta sur une branche au-dessus de lui et s'assit à côté de Naruto.
- Tu pourrais au moins dormir pendant mon tour de garde ou alors proposer de me relayer si tu n'as pas sommeil.
Naruto répondit en riant :
- Je suis désolé, tu peux aller te coucher alors.
- Non, c'est bon, j'ai pas sommeil non plus.
Ils restèrent là en silence à fixer l'horizon.
- Anxieux ?
- Un peu, ça fait déjà trois ans que j'ai quitté ce village...... Ils me manquent.
- Alors pourquoi n'y retournes-tu pas ? Aucun de nous trois n'avons d'endroit où aller mais toi, tu as tout un village qui t'attend à bras ouvert.
- Je ne peux pas, pas avant d'avoir ramené Sasuke, et puis accessoirement pas avant qu'on ait éliminé l'Akatsuki
- Ça risque de prendre du temps, en trois ans, on en a pas vu un seul membre.
- T'inquiète pas pour ça, ils sauront nous trouver, me trouver.
- C'est vrai.
Rui attendit un peu avant de poser une autre question.
- Toi qui connais bien Konoha, à ton avis, où avons-nous le plus de chances de trouver des informations sur l'Akatsuki et Orochimaru?
- Dans les dossiers de l'Hokage, je suppose.
- Ouaip bien sur, bon maintenant, essaie d'aller dormir pendant que je réfléchis à une stratégie.
Naruto se leva et redescendit et s'étendit à sa place, laissant Rui à sa méditation mais il fut incapable de trouver le sommeil, ne pouvant s'empêcher de penser à la journée de demain mais aussi à tous ses souvenirs datant de trois ans déjà, l'équipe 7, l'examen chunin, l'attaque d'Orochimaru, et puis la poursuite de Sasuke.

Il se remémora ses trois longues années à s'entraîner avec les autres, ils avaient chacun seulement un an de plus que lui mais qu'est-ce qu'ils étaient fort. S'ils avaient participé à l'examen chunin, ils l'auraient surement réussi sans avoir besoin de forcer. Avec eux, il avait bien plus progressé que pendant le temps où il était à Konoha. Quoi que... eux avaient eu trois ans pour l'entraîner alors que Kakashi-sensei... Mais il ne regrettait d'être parti car à force de s'entraîner avec eux, il avait presque réussi à rattraper leur niveau. Avec eux, il ne voyait pas bien qu'elle équipe pouvait les battre.
- Naruto ?
- Hein, oui, qu'est-ce qu'il y a Jihi ?
- Ben, c'est l'heure de se lever.
- Quoi !!
Naruto se redressa rapidement et regarda autour de lui, effectivement, l'aube commençait à poindre.
Il finit alors de se lever, et commença à faire quelques étirements, étant bientôt imité par tout le reste de la bande.

Pendant qu'ils se dirigeaient vers Konoha, Rui posa beaucoup de questions à Naruto pour peaufiner son plan jusqu'à que Jihi leur fit signe de s'arrêter.
- Qu'y a-t-il, tu as repéré quelqu'un, demanda Saidai.
- Non mais on est plus qu'à deux kilomètres et si on veut déguiser Naruto et que Rui nous expose son plan, on a intérêt à ne pas être trop près.
- Tu as raison, dit Rui, bien pour le plan, voilà ce qu'il en est ... .....
Rui leur exposa longuement le plan, les informations qu'ils cherchaient, les erreurs à éviter de faire.
- Bien maintenant, il ne reste plus qu'à déguiser Naruto, déclara Jihi, qui apparemment était très amusé par l'idée.
- Mais euh... Je pourrais juste me transformer, ce serait plus simple non ?
- Non, il suffirait que tu subisses un choc, que ta concentration soit altérée et tu perdrais ton apparence et là on serait bien embêtés. Et puis ne t'inquiète pas, on va pas t'affubler d'un costume de père noël, ça sera plus ... subtil.

Dès que Jihi eut fini, Rui décida de passer à la première phase du plan.
- OK, donc on se sépare en deux équipes, rendez-vous à l'auberge du ninja débrouillard ce soir pour la seconde étape, évitez de vous faire remarquer et si on vous interroge, faites profil bas, c'est compris.
- Juste une question, déclara Saidai, c'est pas que je ne veux pas être avec Jihi mais jusqu'ici nous avons toujours fait équipe ensemble toi et moi et mes attaques sont bien plus puissantes combinés avec les tiennes, alors pourquoi changer ?

- Je sais bien qu'on est plus puissants ensemble, mais cette fois je vais faire équipe avec Naruto car c'est le plus susceptible d'avoir des problèmes.
Saidai acquiesça montrant qu'il n'avait plus aucune objection à faire. Les deux équipe se séparèrent alors, arrivant à Konoha par la route comme tous bons voyageurs pacifiques.
Aucune des deux équipes n'eut de problèmes pour entrer et ils purent rapidement déambuler dans la ville.

- Que dirais-tu d'aller manger un morceau, demanda Saidai ?
- Tiens, tu m'invites au restaurant maintenant.
- Mais non, c'est juste pour ... enfin voilà quoi, répondit Saidai en rougissant.
Jihi éclata de rire et accepta son invitation


- Tu peux te détendre maintenant, on a passé les portes sans aucun problèmes.
- Désolé, mais tu ne peux vraiment pas imaginer à quel point je suis tendu.
- Je ne peux peut-être pas l'imaginer mais en tout cas je le constate.
- Ça fait si longtemps que je ne suis pas revenu ici.
- Ah oui, une dernière chose, évite de sursauter à chaque fois que tu vois quelqu'un que tu connais, tu vas vraiment finir par nous faire repérer. Allez viens, on va aller manger un morceau. Où est-ce que tu veux aller manger ?

À peine Rui eut-il fini de poser sa question que Naruto s'était élancé dans les rues de Konoha, un grand sourire au lèvre.
- Alors, c'est donc là ce fameux "chez Ichiraku" dont tu n'arrêtes pas de nous parler.
- Allons-y ! Depuis le temps que j'attends ce moment.

Naruto rentra rapidement et pila sur place en voyant Sakura et Kakashi installés en train de dégusté leurs ramens.
- Eh bien, Midare, il y a un problème ?
Naruto mit un certain temps à se souvenir que Midare était son faux nom, ce qui ne fit que rajouter à son embarras. Heureusement, aucun des deux ne s'était retourné quand il était entré.
- Euh, non, c'est bon.

Rui s'installa rapidement de manière à être entre Naruto et ces ninjas qu'il avait l'air de bien connaître, mais il laissa le soin à Naruto de passer leur commande. Mais le repas fut un véritable calvaire pour Naruto, qui ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d'œil en biais à Sakura et à Kakashi. Il y gagna un grand sourire de Kakashi qui commençait à se demander qui pouvait bien être cet étranger qui le regardait si bizarrement.
Finalement ses deux anciens coéquipiers finirent par partir, permettant à Naruto de se relâcher un petit peu. Mais dès qu'ils furent sorti du restaurant, Rui lui passa un savon et lui ordonna de se calmer.
- Et puis d'abord qui c'était ces deux là ?
- C'était Kakashi et Sakura. ( par commodité, je ne mettrai pas les -chan, -sensei, etc....)
- Ah, je vois, tes deux anciens coéquipiers.
Naruto hocha la tête.
- Je peux vous aider ?
Naruto et Rui sursautèrent, se retournèrent brusquement et se trouvèrent nez à nez avec Kakashi, en train de lire un livre comme d'habitude.
- Euh... non, pourquoi, réussit à articuler Rui ?
- Ben parce que vous n'êtes pas de ce village, ça se voit, puis-je savoir ce que vous faites ici.
- Nous sommes juste des voyageurs de passage, nous nous rendons à Suna et nous avons décidé de faire une petite halte à Konoha pour nous reposer et puis pour prendre un peu de bon temps, n'est-ce pas Midare ?
Rui regretta tout de suite d'avoir interrogé Naruto car cela ne fit que rajouter à son embarras. S'il avait pu lui mettre une baffe pour le calmer, Rui n'aurait pas hésité une seule seconde.
- Et bien, si vous n'avez besoin de rien, je vais vous laisser.
- D'accord, merci beaucoup, répondit aimablement Rui soulagé que ce Kakashi n'insiste pas plus.
Rui attendit que Kakashi soit loin avant de déclarer:
- OK, on va dès maintenant, s'enfermer à l'auberge, ça devient trop dangereux.
Naruto ne dit rien, perdu dans ses pensées.
Et ben, je suis pas aidé, pensa Rui.

*****

- Tiens Kiba, tu tombes bien.
- Je peux faire quelque chose pour vous Kakashi-sensei ?
- Oui, suis-moi, tu vois ces deux voyageurs, est-ce que leur odeur te dit quelque chose ?
- Euh... attendez.
Kiba se concentra pendant un moment avant de sursauter.
- C'est pas possible, on dirait l'odeur de Naruto !
- C'est bien ce qu'il me semblait, bien ne dis surtout rien à personne, d'accord ?
- Euh oui, mais qu'est -ce que vous allez faire, Kakashi-sensei ?
- Les suivre puis faire mon rapport à l'Hokage, maintenant, file !




Dernière édition par Piaff le Lun 24 Jan - 0:50, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://www.wonaruto.com/membres_profil.php
Piaff
Langue de serpent
Langue de serpent
Piaff


Sexe : Masculin Messages : 1221
Date d'inscription : 16/08/2010
Age : 32
Localisation : [77] Seine et marne (France)

Histoire sur le manga Naruto. Empty
MessageSujet: Re: Histoire sur le manga Naruto.   Histoire sur le manga Naruto. Icon_minitimeLun 24 Jan - 0:49

Ils sont tous différents, certains rêveurs, d'autres pragmatiques, riches et pauvres, hommes et femmes, une soirée, un appartement les ferons se rencontrer. Ils vont s'aimer, se haïr, se déchirer, se réconcilier... Personnages OOC, Yaoi (mais pas que), couples divers...

Garage.

« L’amour n’a peut être de raisonnable que sa folie … »

Une phrase, une citation, inscrite telle une guirlande parant d’intellect une publicité vulgaire sur un journal quotidien d’un aéroport parisien.
Un jeune homme lève la tête de ce torchon de papier qu’il froisse déjà entre ses mains alors qu’il bascule la tête en arrière en fermant les paupières et souffle avec un sourire amer peint sur le visage. Ses yeux ont parcourus cette phrase une bonne dizaine de fois en une minute. Depuis, elle martèle ses tempes, traverse son cerveau en rebondissant dans son crâne comme l’écho d’une voix lointaine dans une grotte froide et austère.
Cette grotte, c’est lui. Il est aussi froid que son architecture minérale, aussi creux que ses boyaux qui s’enchevêtrent les uns dans les autres, perdant le sens même de leur route et la logique de leur croisements incessants. Il est cette odeur de mort et de rien qui en embaume l’air, ce fantôme de solitude qui y veille inlassablement, ce murmure du silence qui s’y terre depuis qu’elle s’est creusée.

Il ouvre les yeux, ses grands yeux violacés qui se perdent sur le plafond. Encore une fois, il a trop réfléchit, encore une fois, il a laissé son mal-être le reprendre. Pourquoi une grotte ? Pourquoi se projette-t-il toujours dans une grotte ? Pourquoi des pensées si noires ? Et puis finalement, pourquoi vouloir savoir pourquoi ? Il est ainsi fait voilà tout, c’est un rêveur.
Les derniers voyageurs rentrent dans le couloir derrière le comptoir où les hôtesses discutent. Il doit être le dernier maintenant. Il aime être le dernier.

Il souffle en se relevant, secouant par la même sa chevelure blonde, fraichement teinte dans laquelle il passe une main négligente. Il marche lentement, son sac à la main, les yeux cernés de noir, et passe le contrôle devant le sourire charmant de quelques bécasses en uniforme. Enfin, il monte dans l’avion.

……………………………………………………………….

« Tokyo, un jour de brume »

Aussitôt écrite, la phrase est effacée au son caractéristique d’une touche « Delete » écrasée avec rage. Il n’arrivera donc jamais à commencer cet essai ridicule pour lequel il a offert son aide à un ami bien moins littéraire que lui. Lui, Sasuke Uchiwa, 18 ans bientôt et futur diplômé du lycée Konoha de Tokyo. Lui, homosexuel reconnu et non moins fameux pour sa cote de popularité auprès des filles, adolescent lunatique à nul autre pareil, fêtard sans égal et intellectuel reconnu. Merde, pense-t-il presque tout haut. De son essai sur cette ville qui l’étouffe, il se retrouve à se lancer des fleurs, mais n’est-ce pas vrai tout ça ?
Peut-être pas la partie sur l’homosexualité reconnue. Disons simplement, qu’il est de ces jeunes hommes gâtés par la nature qui, non contents d’avoir à leurs pieds tout ce qui porte une culotte, s’essayeraient plus que volontiers au retirage de slips et de caleçons. En fait disons les choses clairement, il est homosexuel mais préfère se faire passer pour un type ouvert d’esprit, capable de sauter tout ce qui est monté sur deux jambes. Bref, Sasuke Uchiwa est un adolescent ordinaire d’une génération qui aime à se perdre dans les paradis artificiels que Baudelaire décrivait si bien en son temps. Et aujourd’hui comme souvent depuis quelques semaines, il se sent comme piégé dans une existence statique et futile dont il aimerait s’échapper quelques heures. Dure vie que celle d’un enfant gâté, riche, beau et talentueux…

……………………………………………….

Le bruit d’une porte qui claque et le vacarme assourdissant d’un train qui passe à vive allure près, bien trop près des fenêtres fragiles d’un appartement d’un quartier étudiant. Une tête qui se soulève. Un autre corps qui gigote. Deux cadavres, deux jeunes hommes étendus presque inconscients sur les vestiges d’une fête qui a du être grandiose. L’un se lève, trébuche sur les détritus qui encombrent le sol et se passe une main molle sur les yeux pour en retirer la crasse du sommeil. Celui là est brun, ses dread logs solidement attachés par un élastique détendus en haut de son crâne, piercings aux oreilles, tatouage tribal dans le dos, un de ces motifs sans forme et sans véritable sens qu’on peut trouver partout sur des autocollants. Il est torse nu, son corps, maigre presque sans muscle, plutôt une longue silhouette sans relief, une carcasse molle mais non moins alléchante. Son jean au prix exorbitant, qu’il a volé chez un « ami » tient mal sur ses hanches et entraine avec lui dans sa chute ce pauvre boxer, laissant voir la raie des fesses de son propriétaire à son camarade encore couché à même le sol.

-Shikaa…. Geint une voix venant du plancher, s’extirpant difficilement de la bouche d’un Adonis blond couché au sol. Tu veux bien virer ton vieux cul de mon champ de vision… J’aimerais bien me réveiller sur autre chose que cette vision d’horreur !

-Comme si t’avais jamais vu une raie… répond l’autre, la voix aussi endormie que celle implorante de son ami.

-Jamais aussi moche que la tienne…

-Va te faire !

-Toi aussi !

Et voilà ce deuxième presque cadavre qui se redresse, portrait inverse du propriétaire de cet appartement que trop d’excès en si peu de jours ont transformé en champ de bataille. Lui, est grand, autant que l’autre et c’est leur seul point commun physique, il est élancé, finement musclé, blond, les yeux sans doute trop bleu pour être vrais et le visage ceinturé de fines cicatrices sur ses joues.
Leur petite joute verbale continue encore quelques temps pendant que l’autre tourne comme un lion en cage dans la pièce moyenne faisant office de salon, et que l’autre tente tant bien que mal de se soulever de ce parquet trop dur pour son dos. Le premier encore debout à la recherche d’une boisson non alcoolisé, quête semble-t-il vaine dans cet océan de cadavre de bouteilles, s’allume une cigarette en faisant craquer sous ses pieds les détritus de la rue venus élire domicile dans cette habitation précaire. Le deuxième, lui, encore rivé au sol malgré ses tentatives, admet son échec en silence tout en se roulant un cône de tabac et de résine marron, mêlés.

On peut lire, trop peut-être, sur leurs visages les stigmates de nuits trop courtes et de soirées trop arrosées. Enfin, le blond se lève, lui aussi torse nu, arborant fièrement d’innombrables tatouages sur son corps subtilement dessiné, une croix sur chaque omoplate, Quatre traits noir de longueur différente sur le flanc droit de son ventre et disparaissant sous son pantalon au niveau de son aine, une tête de chat coiffé d’un chapeau melon sur son sein gauche, et une clé de sol sur l’intérieur de son poignet droit. Viennent s’ajouter à tant d’effets de style, quantité invraisemblable d’anneaux sur l’oreille droite et de pierres enfoncées dans le cartilage de la gauche. Cheveux gras en pétard, chaîne en argent autour du cou, bref, archétype si ce n’est plus, total du parfait fêtard jeune et insouciant, conscient, et c’est peu de le dire, de l’attraction qu'il ’exerce et fier de se parer d’artifice pour devenir œuvre d’art ambulante.

Voilà donc ce que deviennent nos jeunes, peut-être trop libres, sûrement trop rêveurs, et manifestement trop désireux d’évasion.

……………………………………………….


Arrivée en grande pompe d’une demoiselle aux cheveux roses bien trop fardée. Poitrine mise en avant par débardeur presque inexistant, short moulant dans lequel ses fesses semblent étouffer, et doc martens rose bonbon en réponse aux cheveux susmentionnés. Calcul simple et rapide pour résultat tout aussi évident : pouf post puberté faussement originale.
Tel est sûrement la réaction de l’original véritable devant Sakura Haruno, et avouons ce qui doit l’être, avis totalement forgé et exact. Arrivée donc de la rose, comme elle se fait fièrement appelée, quand ce n’est pas le vulgaire pinky girl, chez le précédent cité et décrit Sasuke Uchiwa, meilleur ami utilitaire pour sa cote au bahut et amour secret depuis bien trop d’années.
Que le lecteur se rassure, elle en a surement l’air mais est bien moins détestable qu’il n’y paraît. En effet, sous couvert d’une provocation affichée et totalement assumée, se cache un cœur gros comme ça et la sensibilité d’une adolescente fleur bleu de douze ans et demi.

La voilà, donc, qui s’avance, comme d’habitude, le sourire aux lèvres, dans la magnifique et luxueuse demeure Uchiwa, faisant fausses révérences et saluts respectueux à tous les membres de la famille qu’elle croise sur son passage tandis que l’ainé des deux frères venu rendre visite à sa famille, la salut sans grande conviction. La bonne, en douce esclave soumise et attentionnée mène donc la donzelle jusqu'à l’étage, sanctuaire protégé du cadet des fils de cette « noble » famille comme on dirait en bonne société, et la laisse à la porte non sans un regard de reproche à sa tenue débraillée. La voilà qui entre telle une tornade, ayant pour seul but d’étrangler de ses petits bras l’habitant des lieux, toujours aussi abattu et méditatif dans son fauteuil que lorsque nous l’avons quitté plus tôt.

-Sakura…. Tu m’étouffes ! Dégage !

Qu’il est dur de s’entendre réprimander par son meilleur ami, pédé comme un phoque aussi considéré secrètement comme l’amour de sa vie. Mais ne nous trompons pas sur la demoiselle, elle le sait et l’accepte et ce genre de réactions acerbes lui sont habituelles et étrangement précieuses.

-Ça va mon Sasu ?

-Non…

Pour changer. Et oui s’il faut illustrer d’un visage la bipolarité, alors celui du cadet Uchiwa en est l’incarnation.

-Alors, qu’est-ce qu’il t’arrive cette fois-ci ?

-Kiba m’a demandé de l’aider pour sa composition, et je n’arrive pas à y mettre…

-Bah, laisse tomber….

Petit silence complice, celui que partageraient le diable et son bras droit au moment de commettre quelques larsens. Encore une fois ils échangent une œillade entendue, et puis tout naturellement le brun referme son cahier, jette au loin son stylo, referme le couvercle de son ordinateur portable et s’allume une nouvelle cigarette aussi fier que si l’idée venait de lui. Silence encore ente les deux compères, puis élévation, pas franchement agréable de voix mielleuse de pinky girl :

-Alors, ce soir on va faire la fête avec ton frère c’est ça ?

-Non, ce soir on va MANGER avec des amis de mon frère, et des amis des amis de mon frère.

-A ton avis je me change, répond-elle, totalement étrangère à cette explication sans grand intérêt.

-Si c’est pour que ce soit pire alors évite…

-OH, Sasu !

………………………………………………………


Silence rythmé de bruit de fumée qu’on recrache dans un appartement du centre ville aux murs remplis de tags artistiques. Deux corps nus, entremêlés dans une position des plus difficiles à décrire sur un canapé, et mine post-orgasmique affichée sur visages souriant bêtement.
L’air est donc assez lourd et moite, transpirant légèrement des ébats commis ici plus tôt. Les deux silhouettes sur le canapé se détachent enfin dans un enchevêtrement de gestes encore moins possible à décrire que l’était leur union. Une magnifique jeune femme brune se lève et marche nue, dans l’appartement tandis que se posent sur elle des yeux rêveurs et encore plein d’appétit d’un beau mâle aux cheveux gris. Que le lecteur se rassure, il ne sera pas question ici de gérontophilie, mais bien du ninja copieur en personne, devenu pour cause de besoin de personnage, protagoniste attirant.

Bien. Voilà donc cette nymphe brune sortie des eaux qui se saisit d’une bière fraiche et la porte à ses lèvres, tout en en apportant une autre à son étalon inerte sur le canapé, et le même étalon qui la gratifie au passage d’un doux effleurement de la fesse gauche alors qu’elle passe devant lui pour aller à la douche. La douche est plantée à même le mur qui fait face au canapé, sorte de construction de brique en verre qui laisse deviner sans vraiment montrer ce qu’il renferme. Bref, douche classe de loft qui l’est tout autant, car bien aménagé, dans un immeuble crasseux, d’un quartier miteux, abritant prostituées et drogués comme des trésors à protéger. Mais aussi et surtout, quartier de fête et de jeunesse, d’art et peuplé de rencontres éphémères et gratuites plus fondatrices qu’un millier d’encyclopédies, par leur diversité.
Voilà donc l’environnement étrangement stable du couple Kakashi / Anko, lui graphiste, elle professeur d’art dramatique et danseuse reconnue, ensemble depuis plus de 6 ans et semble-t-il pas prêts de se séparer.

-T’as prévu quoi pour ce soir ? demande l’homme de ces lieux à sa Venus qui prend l’eau.

-C'est-à-dire ? Répond la vénus en question, la voix étouffée par le son claquant des gouttes qui percutent le carrelage.

-Bah, tu m’as dit qu’on recevait ce soir…

-Ah oui…. Bah je ne sais pas vraiment. On va faire ça cool, commander des trucs à manger, boire un peu, fumer un peu et passer une bonne soirée.

-Tu as invité qui ?

-Naruto, Shikamaru, Kankuro,Temari, Pain, Itachi et il m’a dit qu’il ramènerait son petit frère et une copine à lui, répond-t-elle en sortant de la douche, une serviette nouée autour de son corps encore couvert d’eau.

-T’as invité Itachi ? demande Mr Grey, les yeux grands ouverts et les sourcils froncés.

-Bah oui, répond Anko en s’asseyant sur le canapé, saisissant au passage la cigarette de son conjoint qu’elle porte à sa bouche. Tu as bossé pour lui, et je l’ai trouvé sympa alors je l’ai invité.

-Ouais, sans plus….

-Et bien moi je l’aime bien alors tu feras avec, susurre-t-elle langoureusement à l’oreille de son Apollon.

…………………………………………………………

Réveil brutal par sonnerie trop bruyante d’un téléphone qui geint. Une tête blonde et féminine qui se tourne et ramasse l’objet tant haï en l’instant pour le porter à son oreille, et fait jaillir de sa bouche un « Allo » endormi. Une voix autre voix lui répond, sourde, étouffée par son oreiller qu’elle pousse enragée d’être réveillée par cette voix qu’elle ne connait que trop.

-Putain Kankurô il est 15 heure, je dors !

« Ouais, je sais vieille larve » répond l’autre voix masculine et rauque à l’autre bout du fil, pas le moins du monde perturbée de réveiller la jeune femme.

« Tu viens ce soir chez Kakashi ? »

-Quoi chez Kakashi ? De quoi tu parles, bredouille la blonde en levant la tête de son oreiller les yeux plissés, gênés par la lumière qui les éblouis.

« Youhou ! Tem ! On est Vendredi, on est invités chez Anko et Kakashi ce soir ! »

-Ah ouais… Ouais bah bien-sûr que je viens… Tu y vas toi ?

« Évidemment, Pain sera là, pas question que je le manque ! Pourquoi ? »

-Disons que j’espérais ne pas voir la vieille face d’anchois de mon crétin de frère mais je ferais avec…

« Toujours aussi mignonne ! » répond l’autre en imitant la voix d’une grand-mère sénile. « On a plus douze Tem, on peut aller dans les mêmes fêtes sans se hurler dessus »

-Ouais, c’est bon j’ai compris l’idée. Bon à plus, j’ai besoin de repos !

« OK, Bye. »

Le téléphone raccroché, la revoilà qui fourre sa tête sous son oreiller devant le bruit de la rue qui lui parvient trop clairement à cause de la fenêtre ouverte. Elle ne se lève pas pourtant, trop paresseuse, trop endormie éveillée.

…………………………………………………..


Écho lointain d’une douche dans appartement insalubre d’étudiant trop fêtard. Silhouette amorphe sur un canapé en ruine, rond de fumée opaque, iris dilaté et blanc rougi par ingestion de THC. La douche s’arrête, ramène à la réalité l’esprit égaré de l’Adonis blond échoué comme un bateau sans mouillage dans cette carcasse de canapé. Le brun aux logs sort de sa douche, une serviette nouée autour de ses hanches alors que l’autre peine à lever ses yeux lointains.

-Naruto… Naruto !

-Hn ?

-Va te laver…

-Ouais… répond le blond qui se lève, le pas hésitant, le torse toujours à nu et son jean noir aux bouton et braguette encore ouverts. On fait quoi ce soir ? Articule-il en s’étirant comme un chat.

-On va chez Kakashi… Ça va être la Loumba ! Répond l’autre avec une voix étrangement aiguë pour lui.

-Ah… Ouais…

-Fait au moins semblant d’être content…

Naruto fait une grimace censée mimer un sourire puis s’en va vers la salle de bain. L’autre se met à tourner dans son appartement, plus semblable en cet instant à une porcherie, et tente de se trouver de quoi s’habiller décemment. Non, ne te méprends pas lecteur, le jeune homme que je décris ne se cherche pas une tenue de bal, mais bien un vêtement propre et si possible convenable, soit, ni trop petit ni trop grand, quête pour le moins délicate dans l’amas de tissus en tout genre qui constitue son armoire. Et oui, le jeune homme fêtard et rêveur n’a que faire de ses meubles hors de prix, made in china, aussi facile à monter qu’une fusée Apollo, que le commun des mortels aime tant contempler dans les catalogues IKEA. Ses codes vestimentaires lui sont propres aussi, comme sa vision du rangement. Un pantalon gris taché de bombe de peinture, un t-shirt à tête de Mickey tenant dans sa main une bouteille de vodka et une chemise légèrement déchirée deviennent facilement pour lui un smoking élégant. Les chaussures ? Mais voyons, la paire de Doc martens offerte avec dégouts pas des grands parents généreux lors de sa période haevy metal suffiront largement, même si elles sont détendues et délavées.

Voilà donc le premier de ces deux romantique moderne propre comme un sous neuf. Ne lui reste plus à trouver maintenant que de quoi vêtir également son ami, soit un vieux t-shirt gris à poids rouges, un jean jaune canari et une paire de chaussettes imprimés panthère… Il sera magnifique.
Le voilà d’ailleurs, ce Rimbaud moderne qui sort de sous sa douche tout juste paré d’un boxer que l’autre lui a balancé plu tôt.

-Tiens, je t’ai trouvé des fringues…

-Files moi juste un T-shirt, et des chaussettes, je vais garder mon jean.

-Il sent le rhum à dix bornes ton Jean…

-Putain Shika on va chez Kakashi, pas à un défilé de mode. Et de toute façon je ne pourrais pas être plus ridicule que toi.

-Que tu crois, mon beau… Regarde le magnifique t-shirt que tonton Shika t’a trouvé ! Répond-il en exposant à la vue médusé de l’autre son trésor enfoui.

-Il y a des fois où je me demande vraiment où tu trouves des horreurs pareilles… renchérit l’autre atterré, mais néanmoins résigné en saisissant l’objet.

……………………………………………………….

On quitte d’un côté les beaux quartiers de la capitale nippone, de l’autre les faubourgs peu chers, mais surtout peu recommandables que les étudiants prennent pour refuge pour se diriger vers des lieux biens moins réputés pour leur savoir vivre. Ils sont élégants, ridicules, softs, ringards, ou clones vivant des punks de Trainspotting, tous différents dans une génération si semblable.
Ils sont tantôt riches, tantôt pauvres, filles ou bien garçons, rebelles où conservateurs, idéalistes ou pragmatiques, mais marchent de deux bords opposés de cette ville fourmilière vers une seule destination.
Cet appartement, cette soirée, ces gens qui en apparence ne promettent rien, bouleverseront à jamais ceux qui vont s’y mêler. Leurs vies vont changer, certaines en pires, d’autres en mieux, mais elles ne seront plus jamais les mêmes.

Revenir en haut Aller en bas
http://www.wonaruto.com/membres_profil.php
Fouinette
Floodeur Renommé
Floodeur Renommé
Fouinette


Sexe : Féminin Messages : 390
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 33
Localisation : Allier

Histoire sur le manga Naruto. Empty
MessageSujet: Re: Histoire sur le manga Naruto.   Histoire sur le manga Naruto. Icon_minitimeLun 24 Jan - 20:45

pas le courage de lire lol
Revenir en haut Aller en bas
Piaff
Langue de serpent
Langue de serpent
Piaff


Sexe : Masculin Messages : 1221
Date d'inscription : 16/08/2010
Age : 32
Localisation : [77] Seine et marne (France)

Histoire sur le manga Naruto. Empty
MessageSujet: Re: Histoire sur le manga Naruto.   Histoire sur le manga Naruto. Icon_minitimeMar 25 Jan - 19:05

je ferai un petit resumé d'environ 15 lignes si ca vous dit.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.wonaruto.com/membres_profil.php
Fouinette
Floodeur Renommé
Floodeur Renommé
Fouinette


Sexe : Féminin Messages : 390
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 33
Localisation : Allier

Histoire sur le manga Naruto. Empty
MessageSujet: Re: Histoire sur le manga Naruto.   Histoire sur le manga Naruto. Icon_minitimeMar 25 Jan - 20:51

j'essairé de lire demain lol j'aurais les yeux moins défoncer
Revenir en haut Aller en bas
Piaff
Langue de serpent
Langue de serpent
Piaff


Sexe : Masculin Messages : 1221
Date d'inscription : 16/08/2010
Age : 32
Localisation : [77] Seine et marne (France)

Histoire sur le manga Naruto. Empty
MessageSujet: Re: Histoire sur le manga Naruto.   Histoire sur le manga Naruto. Icon_minitimeMer 26 Jan - 15:06

C'est vraie ue ca fatigue vite de lire sur un ecran tres lumineux c'est mieu les vieux livre plein de poussiere xD
Revenir en haut Aller en bas
http://www.wonaruto.com/membres_profil.php
Contenu sponsorisé





Histoire sur le manga Naruto. Empty
MessageSujet: Re: Histoire sur le manga Naruto.   Histoire sur le manga Naruto. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Histoire sur le manga Naruto.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Take Over :: Divers :: Tarés de flood-
Sauter vers: